APPLICATION au VIVANT
 

Rolland R.CONTE
Henri BERLIOCCHI
Yves LASNE

Théorie des
Hautes Dilutions
Application au vivant
     
     
     
     
 


 
Théorie des Hautes Dilutions
Application au vivant
 
    Cet ouvrage est la suite de la Théorie des Hautes Dilutions & Aspects Expérimentaux paru aux Editions Polytechnica en 1996.
    Pour nous, l'Homoéopathie s'est toujours présentée sous la forme de ce que nous appelons les 3P : le Produit, le Patient et le Praticien.
    Cet ouvrage n'a certes pas la prétention d'apporter beaucoup de choses à la pratique de l'homéopathie et au choix du médicament. Par contre, il définit clairement ce que sont les dilutions infinitésimales : une discontinuité dans le continuum spatio-temporel qui conduit à la solution du paradoxe de ces dilutions concernant la nature microscopique des liquides et la limitation par le Nombre d'Avogadro. Une telle définition élucide également ce qui fut considéré comme le « mystère » de ces dilutions infinitésimales et fut le « cheval de bataille » des adversaires de l'Homoéopathie. Tout comme la Relativité Générale qui s'est débarrassée du temps absolu, L'Homoéopathie (le Produit et son inter-action avec le sujet) est du domaine de la physique quantique et non de celui de la chimie.
    Enfin, les travaux présentés dans ce livre devraient permettre de mieux « asseoir » le mode d'action des médicaments Homoéopathiques et donc de conduire à des améliorations dans les traitements.
    Ils devraient également permettre, dans un futur proche, de proposer aux Homoéopathes des moyens et méthodes pour mesurer et évaluer l'effet d'un produit sur le patient en fonction de sa constitution : modification du spectre beta d'un fluide organique, la force vitale étant représentée par des radiations beta qui ne sont pas autre chose que des électrons libres, et comparaison à un spectre témoin de santé.
   
 
ISBN 2-7178-4038-9
275 FF
(41,92 €)


Il s'agit du deuxième ouvrage d'une théorie résolvant le paradoxe des solutions diluées-dynamisées, utilisées depuis 200 ans par une médecine appelée Homoéopathie découverte par S.Hahnemann.
Solutions pour lesquelles les mesures physiques montrent l'existence de signaux caractéristiques au-delà du nombre d'Avogadro.
Le premier ouvrage (Théorie des Hautes Dilutions & Aspects Expérimentaux. Rolland R. Conte, Henri Berliocchi, Yves Lasne & Gabriel Vernot. Editions Polytechnica, Paris1996.) donnait un aperçu théorique et expérimental, le second montre les applications à l'étude de différents domaines mais surtout à la compréhension des mécanismes de la Vie.
Ces ouvrages sont le fruit de 20 ans de recherche et de mesures physiques.
Les concepts fondamentaux sont développés dans la première partie : ils font appel à la Théorie quantique des champs relativiste.
Deux « entités » sont formalisées : les Trous blancs et les Hyperprotons. Les premiers sont la conséquence de la disparition de la matière dans l'espace-temps générant une singularité (cône de lumière) avec laquelle la matière particulaire interagit.
Cette interaction induit la formation d'Hyperprotons (protons « fractionnaires » vis à vis de la matière),formant des trains d'onde appelés onde rémanente, dont les combinaisons donnent naissance à des électrons.
Les auteurs proposent un mécanisme qui des champs fait passer à la matière sous la dépendance de la gravitation.
Sous ce modèle, une relecture de données de la littérature est montrée ainsi que des expérimentations physiques objectivant l'influence du champ gravitationnel sur le vivant.
Ce modèle général donne des bases scientifiques à l'élaboration des remèdes dits homoéopathiques et élucident leur mode d'action.
La mise en pratique de deux technologies , la scintillation liquide Beta et la résonance magnétique nucléaire, montre qu'il est possible de caractériser les remèdes homoéopathiques au-delà de la disparition de la matière originelle, de moduler leurs propriétés en maîtrisant leurs fabrications : notamment la fréquence des secousses, le conditionnement des produits (lyophilisation, congélation, frais).
Cette maîtrise physique permet d'envisager une posologie des remèdes sous un double aspect : qualitatif et quantitatif (phase et amplitude).
Les DNA constituent des résonateurs vis-à-vis des ondes rémanentes.
Des tracés de comptages sur des produits biologiques sont montrés (cela représente des milliers de données acquises journellement matin et soir pendant 2 à 5 ans), les variations des comptages au cours des « saisons », entre le matin et le soir sont interprétées par les auteurs comme la conséquence des variations gravitationnelles que nous subissons.
Un exemple de traitement des mesures sismographiques par la statistique contonienne (développée dans le premier ouvrage) illustre aussi l'absorption différentielle des gravitons entre le matin et le soir par la Terre.
Ce modèle offre un cadre de compréhension pour les régulations de la vie : les échanges de matière sont les conséquences, les observables, d'interactions de type ondulatoire. Les auteurs proposent donc un modèle fonctionnel où le déterminisme biologique est lié aux combinaisons d'ondes et donc à une complémentarité et non plus à des rencontres fortuites entre les éléments matériels d'un organisme.
Les fluctuations incessantes des mesures prises au jour le jour évoquent a priori l'incertitude inhérente aux phénomènes quantiques par rapport au temps, par contre dans les repères gravitationnelles même imparfaits elles retrouvent un déterminisme.
Cette influence universelle fondamentale n'est pas facile à maîtriser, ce qui n'est pas une raison pour l'ignorer bien au contraire les auteurs proposent des moyens de « l 'apprivoiser » pour en tirer bénéfice notamment dans le cadre de la santé des plantes, des animaux et des humains. Partis d'une curiosité scientifique à propos des effets thérapeutiques de l'Homoéopathie, les auteurs mettent en évidence et formalisent un phénomène généralisé du fonctionnement possible de la Nature.


Préface par Pierre CORNILLOT
 

Bien qu’imprégné de ces certitudes qui jalonnent le parcours éducatif de tout enfant, même perclus sous le poids des ans dans nos vieilles civilisations judéo-chrétiennes, j’ai toujours considéré comme vérité profonde, cette provocante déclaration de Martin Luther : « la raison est la putain du diable ».
A la fin du vingtième siècle et du deuxième millénaire, au soir du 31 décembre 2000 pour les puristes, il nous faudra bien considérer avec circonspection, le bilan d’un siècle qui s’est voulu être pour beaucoup, la mise en application, la démonstration des grands principes nés du bouillonnement des idées au siècle précédent.
Rationalisme, matérialisme, mécanisme, autant de « ismes » qui glorifièrent la pensée laïque, loin de l’hégémonie cléricale des siècles passés. La claire distinction entre la matière, ses structures, ses règles, ses propriétés, ses réactivités d’une part, et l’énergie d’autre part, magistralement recadrée, pour ne pas dire parquée par le vaste champ des radiations électromagnétiques, allait alimenter une dialectique interminable (bien qu’assez proche, il est vrai, du problème de la poule et de l’oeuf).
Sans doute la mécanique quantique, la connaissance toujours plus intime de la structure de la matière ont-elles établi un pont entre matière et énergie, mais finalement ces nouvelles approches on été confinées dans un espace sans limite où règnent le chaos, le flou, l’incertitude, la discontinuité, cependant que la pensée dominante se satisfait d’affirmer dans un espace réducteur, l’ordre et la puissance du quantifiable, du vérifiable, du reproductible, du déductible, de l’expérimental.
La biologie a pris naissance au sein de cette logique triomphante de la fin du XIX° siècle. Partie de l’observation des mécanismes du vivant, elle s’est diversifiée dans des études de plus en plus fines des structures et des mécanismes porteurs d'activités et de fonctions. La passion collective qui s’est abattue sur le génome témoigne aujourd’hui de cette soif d’en savoir toujours plus, avec le secret espoir de tenir enfin les clefs de la vie, de la mort et de l’hérédité. Curieusement, la maladie de la pensée unique n’a pas encore été individualisée de nos jours, mais, depuis fort longtemps, toute personne habitée d’une pensée inhabituelle, et désireuse d’en vérifier le bien fondé, est derechef rangée dans la catégorie des gens bizarres, cet antichambre du rejet et de l’oubli, mais aussi du génie…..
Samuel Hahnemann pensait-il vraiment qu’en jetant les bases d’une nouvelle approche de la maladie et d’une nouvelle conception du médicament, il allait provoquer une agitation intellectuelle d’une rare rémanence? Il y est pour le moins parvenu. Loin de dépérir avec les ans, deux siècles après lui, la démarche homoeopathique pose toujours problème à la logique dominante de notre temps. Irrationnelle, incohérente, débile à les en croire, cette démarche provoque toujours chez ses détracteurs fulminants, un dégagement de vapeur et de verbe, qui témoigne du remue-méninges intérieur provoqué par une intense rumination. Et pourtant…
Messieurs Rolland Conte, Henri Berliocchi, Yves Lasne (et avec eux Gabriel Vernot dans leur premier ouvrage, Théorie des hautes dilutions et aspects expérimentaux, Polytechnica, Paris 1996) se sont attaqués au problème des hautes dilutions en élaborant un modèle puis une réflexion physico-mathématique qui laisse en cours de route l’humble biologiste que je suis. Curieusement, la lecture de leur nouvel ouvrage Théorie des hautes dilutions et applications au vivant m’a procuré une sorte de plaisir dans la mesure (si je puis employer ce dangereux vocable) où la place accordée au gravitationnel introduisait subrepticement une donnée périodique sur laquelle pouvaient se greffer notre infirme dépendance au temps et notre maladif besoin de rationaliser les bornes de l’irrationnel.
Dès lors, un petit élément d’ordre m’a permis de me retrouver plus aisément dans ces trous blancs (sans jeu de mots lacanien) où la matière ne va plus se manifester que dans la discontinuité de l’espace-temps, dénuée de masse, non chargée et capable d’induire un champ neutronique. Je laisse aux auteurs les risques du métier: il devient parfaitement acceptable intellectuellement de donner aux forces de gravitation, et aux champs qu’elles génèrent, un rôle majeur dans l’ordre biologique qui nous gouverne et notre asservissement au temps apparent. La nouvelle lecture des liens entre la mort subite du nourrisson et les périodes de l’année, l’application de ces nouvelles approches au vivant sont saisissantes. Mais la relecture des événements biologiques et de leurs désordres impliquent l’élaboration d’une nouvelle grille, de nouveaux paradigmes, et ce genre de démarche aux confins de l’épistémologie et du collectivement supportable, nous promet quelques joyeuses heures d’empoignade en perspective. Bonne lecture !